Double jeu séquence 5

Dans le cadre de l’Automne 2024, Lille 3000 présente Double Jeu qui est en fait une série d’expositions avec dix artistes émergents de la région sélectionnés en concertation avec le jury du Collège Saint Sauveur à la suite d’un appel à participation.

Du 28 août au 3 novembre 2024 toutes les deux semaines font exposer deux par deux les artistes invités dans la Maison St So sur le thème “art, corps, sport et mouvement”.

Cinquième et dernière séance du 23 Octobre au 3 Novembre : Olivier de Carvalho et Djavanshir.N

Djavanshir.N

Est un photographe Franco-iranien dont le travail explore un rapport humaniste avec ses sujets. Son approche immersive et son esthétique identifiable ancrent son travers dans une dimension documentaire.

Dans la série “The Lab Danse & Jimmy Ko Ko” de 2017*2018 il nous emmène dans les rues de Yangon. Nous y voyons plusieurs personnes danser de manière improvisée, la rue devenant leur scène. Les habitants, la vie quotidienne son immortalisés dans leur liberté d’expression juste avant que la ville ne connaisse le coup d’Etat de 2021 et la dictature qui prendre place par la suite.

Olivier de Carvalho

Artiste, graphiste connu aussi sous le nm de Ar-Dec et Ar-Deco, depuis une quinzaine d’années il se nourrit de différentes inspirations, notamment celles provenant de la culture folk et de l’histoire des arts visuels. Il cherche à traduire cet état du monde moderne qu’est l’absurdité au travers de la pratique du mash-up et du photomontage.

Lutte biologique nous montre deux lutteurs exécutant des figures spectaculaires, où force, agilité et technique s’entremêlent. Des éléments graphiques viennent se joindre au combat pour y renforcer la dynamique des mouvements et des corps en action.

“Mon intention est de rendre hommage à la lutte, ce sport ancien et universel, qui met en jeu des valeurs humanistes telles que le courage, le respect , la discipline et la solidarité. A travers mes sérigraphies, je cherche à atteindre une force visuelle et un impact émotionnel pour interpeller le spectateur.”