En ce moment je distribue des flyers pour les accompagnements que je propose.
En septembre, j’étais au Colysée à Lambersart pour y voir l’exposition proposée par l’Institut pour la photographie de Lille : Vivantes! L’exposition Vivantes ! est ouverte jusqu’au 8 décembre 2024 du mercredi au dimanche de 13 h à 18 h.
Cette exposition nous parle des femmes, de leur invisibilisation dans l’Histoire. Elle a pour but de revaloriser et rendre hommage (je dirais même plutôt femmage) aux femmes invisibles et puissantes qui nous ont précédés, celles qui nous entourent comme nos sœurs, nos amies, nos mères, nos voisines.
Vous retrouverez les photographies de : Julie Glassberg, Anaïs Oudart, Julie Bourges, Cédric Calandraud, Aimée Thirion, Anouk Desury, Ulrich Lebeuf, Olivia Gay au 1er étage et l’installation de Mercedes Klausner au 2 ème étage.
Voici quelques travaux qui m’ont particulièrement touchés
Les eaux-fortes de Julie Bourges
Cette artiste a fait une série de reportages sur les femmes en lien avec les métiers de la mer. Ces portraits de marins pécheurs en France métropolitaine proposent une plongée dans un milieu très masculin et un métier artisanal qui tend à disparaitre.
J’aime particulièrement le traitement des images, cet univers sombre, ces photographies qui ressemblent à des tableaux anciens.
Anouk Desury Les poings ouverts
On retrouve le travail d’Anouk Desury que j’avais vu au musée de la Piscine !
Ce travail photographique nous donne à voir le récit de quatre jeunes Roubaisiennes et Roubaisiens qui ont choisi la boxe pour briller. Au-delà du ring, ces images dépeignent le dépassement, les heures d’entrainement, la persévérance dans les épreuves, les aspirations et les combats d’une nouvelle génération.
J’ai particulièrement aimé voir le journal qui traite de la rencontre avec Shaïna. On suit l’histoire de cette adolescente qui partage sa vie entre quotidien du collège, de la famille et entraînements intensifs de boxe.
Olivia Gay À domicile
Olivia Gay s’intéresse, dans ce reportage, aux métiers du soin et de l’aide à domicile, invisibilisés, sous-payés et essentiellement féminins. Elle a pris le parti de construire ses images en se concentrant sur les gestes et les lumières, inscrivant certaines de ses compositions dans l’héritage de la peinture classique.
Cette photo m’a particulièrement touchée, dans ce geste entre la soignante et le soigné, la composition travaillée, les habitations des personnes âgées deviennent des scènes de tableaux. Une très belle manière de revaloriser ces métiers du soin et de l’aide à domicile.
J’ai apprécié de découvrir autant d’artistes et de travaux photographiques ainsi que le lieu du Colysée qui propose une programmation riche et variée allant du café textile, à des expositions, des pièces de théâtre ou encore des ateliers artistiques.
Mention spéciale pour l’installation de Mercedes Klausner. J’avais déjà pu voir un de ses portraits présentés dans l’exposition Double Jeu à la Gare Saint-Sauveur. Là au deuxième étage c’est tout un parcours autour des portraits des femmes invisibilisées de l’histoire que l’artiste nous propose.